lundi 17 octobre 2011

690 : dimanche 16 octobre 2011

Ses épaules sont douces et rondes. Elle reste les yeux fermés, mains sur ses fesses, seins en avant. Encore dissimulés par du sable humide, ils sont amplifiés par le vent qui gonfle l’océan. Le jeune homme les effleure du doigt, délicatement. Il les prend dans ses paumes, tout en balayant les grains de sable. Le soleil réchauffe sa nuque. Il continue son exploration en caressant les pointes de ses pouces. Tiédis par ses gestes, les seins de la jeune femme sentent la lumière du matin, les herbes sèches dans les dunes et le jeune homme approche ses lèvres.

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Près de la porte Sud du village des Hûles se tenait un chien blanc. Tamel l’avait toujours vu à cet endroit, immobile, comme attendant son maître, censé faire des emplettes chez l’épicier tout proche, ou boire une pinte à la taverne d’en face. Ce jour là, l’enfant eut l’impression de s’apercevoir tout à coup de sa présence et toutes les fois qu’il était passé devant lui sans dévier de sa trajectoire ni en pas ni en pensée, toutes ces fois où il avait inconsciemment ignoré l’animal, vinrent l’assaillir de regrets. Tamel, s’arrêta devant le chien, flatta le beau pelage blanc parsemé de fines taches rousses. L’animal leva son regard vers l’enfant le plongea dans ses yeux, puis disparut.