samedi 23 octobre 2010

345 : vendredi 22 octobre 2010

Lettre d’amour à une inconnue (8/18) Vous attirez l’attention en dévoilant là des bas de soie et quelques bouts de gambettes et exposant ici des décolletés audacieux enveloppés de corsets rétro. La curiosité autocentrée a été évincée par une attirance autrement plus naturelle, j’oserais dire primaire. L’exacerbation de la sensualité de vos courbes m’a immédiatement fascinée. Pas de glamour sans apparats, vos costumes et robes élégantes que vous semblez exposer dans les circonstances les plus quotidiennes ont donnés naissance à la fascination que j’accorde pour vous aujourd’hui.


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La protection de la beauté par la laideur (21) La moitié septentrionale de la zone, où l’on avait hermétiquement regroupés les habitants du quartier qui ne l’avait pas encore désertée, connut une réorganisation complète de son activité économique, dans le sens de la plus grande autonomie possible. Ce mouvement fut fortement incité par les autorités territoriales, qui étaient assurées que cette société leur resterait de toute façon dépendante et sous leur contrôle, puisque presque intégralement dépourvue de matières premières, qu’elles étaient les seules à lui fournir. Les artisans et les commerçants qui résidaient dans la zone, s’il n’y exerçaient pas déjà leur profession, furent réquisitionnés et équipés sur place pour l’y pratiquer, en fonction des besoins qu’il était possible de déduire de la démographie. Alors que ces nouveaux équilibres contraints se mettaient en place, les autorités territoriales mesurèrent le chemin parcouru, et localisèrent le tournant décisif qu’avait pris leur entreprise à destination d’un nouveau type de société, l’élément fondamental de la spécificité collective qu’ils recherchaient : dans la zone, l’administratif s’était intégralement substitué au politique.


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C’était passer toute la journée sur le web, coder trois lignes utiles, faire semblant de lire de la doc, tourner en rond sur le web.

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C'est parce que j'ai été appelée à 7h34 par ma belle mère sur une sombre histoire d'un train ayant affiché un retard supérieur à 30 minutes déclenchant, de par les conditions contractuelles de fonctionnement publiées par la SNCF à l'usage de sa clientèle, un remboursement automatique du billet - utilisé ou pas, demande qui elle-même a entraîné la recherche toutes affaires cessantes du dit billet probablement oublié l'avant veille lors d'une visite telle que celles que nous fait désormais régulièrement la personne sus mentionnée, recherches qui se sont avérées particulièrement laborieuses eu égard, d'une part à la petite taille du billet, qui, à destination de la banlieue parisienne, représente un rectangle de 2X4 centimètres et non pas, comme c'est le cas pour les billets de grande ligne, 6X12, et d'autre part, à l'état de désordre endémique subi par un appartement dont l'administration est largement abandonnée au profit d'une bande de voyous adolescents ignorant les rudiments les plus simples du rangement documentaire, qu'il m'a fallu décaler ma séance de relecture obligatoire des articles à paraître dans une revue par toi bien connue , mais ignorée par la majorité de ses abonnés, relecture qui doit désormais donner lieu à une validation informatique impérative sans laquelle le process de publication de cette revue dont la sortie se fait le plus généralement dans une indifférence totale de la communauté bancaire à laquelle elle est sensée s'adresser, est irrémédiablement stoppée, un retard donc, qui a lui même décalé la rédaction du texte auquel je me suis par ma seule volonté issue de moi même astreinte dans l'alimentation rédactionnelle de ton blog glossolalien et en dépit du fait que mon inspiration défaillante, voire même, il faut le reconnaître, très limitée, me conduisant à ne fournir à ce blog à forte coloration littéraire, que des productions d'un niveau contestable, relativement au regard des autres articles publiés, mais aussi en simple et unique valeur absolue, aboutissant en fin de compte, et pourtant à une heure très avancée de la soirée, à ne pas envoyer le texte promis. Pardon.