lundi 24 mai 2010

193 : dimanche 23 mai 2010

La Franche-Comté ?! Mais qu'est-ce que c'est ?! Putain de merde la Franche-Comté mais on n'a pas idée ! T'as déjà vu ça la Franche-Comté ?! Non moi j'ai jamais vu ça de ma vie ! La France-Comté, c'est des trucs, t'as jamais vu ça de ta vie ! Tu le crois, toi, ça, la France-Comté ?! Si on dit que l'herbe est toujours plus verte ailleurs, alors faut plus chercher, ailleurs c'est en Franche-Comté et pas ailleurs. Bordel de merde, mais c'est qu'il y a des boutons d'or partout en plus ! Ça attend que nous pour aller s'allonger dans l'herbe et qu'on sorte la bouteille de pif et le sauciflard, et qu'on reste là à prendre des coups de soleil peinards. On peut pas dire au mec de s'arrêter pour qu'on descende ?! On lui file quelques biffetons pour qu'il coupe le moteur et qu'on sorte tout de suite ! Les types auront pas à nous attendre, qu'ils repartent aussitôt faire leurs trucs et leurs machins, et puis nous on se débrouillera tous seuls. La Franche-Comté, si j'avais su... Non mais des fois quand même... Il y a des trucs, c'est pas croyable, il y a des trucs, tu te dis, non mais là on peut pas continuer parce que je le crois pas ! Je suis en train de me faire avoir par la vie, là c'est plus possible ! Faut que ça s'arrête, parce qu'on n'en peut plus, non mais la France-Comté, on est à bout ! Au bout d'un moment, un moment qui est là maintenant, justement et très exactement, et faut voir comment, la France-Comté ! Les trucs comme ça, c'est des trucs normalement c'est pas possible. Et puis il y a des arbres... Faut voir combien ! J'aimerais pas être à la place du gars qui doit les compter, le mec c'est pas demain la veille qu'il aura fini son affaire ! Des arbres, là, tranquille tu te mets en dessous et puis t'es à l'ombre ! Mais comme si c'était fait exprès, c'est à se demander, la Franche-Comté ! Non mais, allez y voir, la Franche-Comté ! Vous verrez bien ce que je vous ai raconté la Franche-Comté !

----------------

"Je vous écris d'un pays lointain" (15) Je ne sais pas vous, mais le temps que proposer au nuage fait fracture de l’un à soi. Mon voisin ainsi, s’exhibe à pleine journée et cornaque sans relâche, sans jamais prendre peine de ce que le ciel. Dans ma bouche pas un pan de reproche, je vois et dis. Mais comment ne pas rouler question dans sa bouche quand la vue d’une vie telle. Difficile de clore les yeux dessus sans que secousse aux épaules, sans qu’un peu tremble dans le dos. Vouloir lancer grappin ne sert à rien, parce que trop de temps à suppurer de même, sans regret ni chaleur. Seulement soi prendre le temps des fenêtres, et sans crainte de délivrance se distiller à plein rebord. Grand jouir à s’embaumer de l’incertain passager, regard délivré de l’ombre étirée mais sans surprise. Je m’obstine qu’ainsi de votre part, s’offrir en accord d’horizon. Bien à vous, …