mardi 27 avril 2010

166 : lundi 26 avril 2010

Tandis qu'il maudissait la ville entière en arpentant les rues, l'homme rapetissait et s'érodait. Indissociables marche dans les rues, rapetissement et malédiction de la ville qui ne lui avait jamais montré qu'indifférence. Bientôt, il deviendrait minuscule et aussi peu visible à l'œil que sa vie avait été peu incidente pour la cité. Ses voisins avaient su qu'ils avaient un voisin, ses livres n'avaient pas su qu'ils avaient un lecteur, ses espoirs s'étaient arrêtés là. Une rafale de vent frais l'emporterait au coin de la placette en contrebas, son cri ne résonnerait pas plus loin.